Drag Race Belgique : un Arlonais parmi les neuf queens de la saison 2

Mai 23, 2024 | Articles de presse, News, Presse

Sudinfo - La Meuse - 07 février 2024

 

Le coup d’envoi de la deuxième saison de Drag Race Belgique a été donné ce dimanche sur Tipik. Pour cette nouvelle saison, neuf drags s’affrontent pour le titre et parmi elles, Ian Lejeune, alias Madame Yoko.

La deuxième édition de l’émission Drag Race Belgique a été lancée sur les antennes de la RTBF. Le principe est simple : neuf prétendantes se battent pour décrocher le titre de reine des Drag Queens. Lipsync, défilé… les candidates sont soumises à différents défis et sont évaluées par un jury de personnalités sur base de critères esthétiques mais aussi artistiques.

 

Son atout : rester naturelle

Cocorico cette année puisqu’une des candidates est originaire d’Arlon. Vous l’aurez sans doute reconnue, il s’agit de Madame Yoko ou Ian Lejeune de son vrai nom. Nous l’avions découverte au mois de juin dans le cabaret qu’elle tient à Redange sur Attert au Luxembourg, le Barnum.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Madame Yoko est quelqu’un d’assez timide et réservé. « J’ai hésité à participer à l’émission dans un premier temps car ce n’est pas mon truc de passer à la télévision. Puis, en parlant autour de moi, mes proches m’ont dit que j’étais bête de ne pas tenter l’aventure, que je n’avais rien à perdre et que ça allait m’apporter de la visibilité », nous confie-t-elle.

Je reste fidèle à qui je suis, je suis à l’écran comme dans la vie de tous les jours c’est-à-dire un peu démente mais la bonne copine en même temps

Après plusieurs étapes de casting, la voilà donc sélectionnée pour l’émission. « Tout a été très vite, je n’ai eu que six semaines pour me préparer ! ». Son atout pour l’émission ? « Mon naturel. Je reste fidèle à qui je suis, je suis à l’écran comme dans la vie de tous les jours c’est-à-dire un peu démente mais la bonne copine en même temps », ajoute-t-elle en rigolant.

Lors de chaque épisode, des défis sont lancés aux participantes. Si le playback n’était qu’une formalité pour Madame Yoko, d’autres épreuves lui faisaient peur. « Ce qui me faisait le plus peur, c’était la danse. Je suis chanteuse moi je ne suis pas danseuse donc c’était plus compliqué, mais à la fin, ce sera au public de décider. »

 

Par Léa Nevraumont
Journaliste de La Meuse Luxembourg